Pour
quelques clics de plus: Quand les dettes des parents sont devenues trop lourdes,
c’est aux enfants de rembourser. C’est la loi.
Vendus par leurs parents, ils sont déportés sur
la planète Zol où ils
s’épuisent dans les mines de diamalites, sous la
menace des harpies et de la matraque électrique des
gardes-chiourmes. Pour avoir sauvé un de ces derniers,
Kaël, jeune mineur de 15 ans, accède au statut de
surveillant. Une prisonnière récemment
arrivée, Kelly, le met en face de ses contradictions. Sélectionné pour le Prix AFicion'Ados 2007-2008 (Mont-de-Marsan) Sélectionné pour le Prix 2008 des lecteurs de Sablé-sur-Sarthe
Sélectionné pour la 3ème édition du Prix littéraire des collégiens de Compiègne
Sélectionné pour le Prix de Littérature jeunesse 2008 - Ville de Cholet
Sélectionné pour le Prix Ados Rennes Ille-et-Vilaine
2007-2008
Sélectionné pour le Prix des collégiens 2008 de la
ville de Vannes
Sélectionné pour le 23ème Grand Prix des Jeunes
Lecteurs, organisé par la Peep La Revue du
Livre pour Enfants Citrouille Livrjeun Bifrost InterCDI Yozone Choisir
un Livre Contalyre Suprême
Dimension SitartMag Lirado ActuSF Noosfere Amour - Courage –
Extraterrestres
– Liberté - Planète
étrangère – Rébellion
– Roman d’apprentissage –
Société future N° 41 - Sortie : octobre 2006 - Age : Tout
lecteur -
Couverture illustrée par : Philippe
Munch. Format 13*20 cm - 9
euros - 168 pages - Collection Autres Mondes (Mango) - ISBN :
2-7404-2080-3
SOUS UN CIEL DE
HARPIES
Frédérique
LORIENT
Le
résumé
L'extrait
Les
deux adolescents regardèrent la petite fille qui trottinait
avec légèreté à
l’autre bout du toit. Elle ressemblait à un petit
elfe évoluant sur les tôles rouillées
comme sur un terrain de jeu.
« Elle ferait peut-être aussi bien de tomber et de
se tuer sur le coup, grommela Kaël sombrement. Cela lui
éviterait d’avoir à mourir à
petit feu dans leurs saloperies de mines. Cette pauvre
gosse… elle n’a aucun avenir.
— T’es fou ! s’exclama Maée,
outrée, en se dégageant de son
étreinte. Tu ne sais plus ce que tu dis !
— Redescendez, maintenant, toutes les deux, commanda
l’adolescent. Si l’un des autres guetteurs
s’aperçoit de votre présence, je serai
cruellement puni. Obéis, Maée. »
Au même moment, la petite fille revint vers eux en criant et
en courant dans un effroyable fracas des tôles.
« Delphie ! » Kaël était
furieux. Il saisit la petite fille aux épaules et la souleva
à hauteur de son visage.
Ses yeux étaient noirs de terreur.
« J’ai vu un monstre ! sanglota-t-elle en claquant
des dents. En dessous du toit ! Un horrible monstre !
— C’est peut-être une harpie !
» s’écria Maée,
affolée.
Kaël lui jeta l’enfant dans les bras et braqua sa
lampe. Il vit passer une ombre énorme. Une pierre jaillit
droit sur lui. Trop tard pour réagir. Par chance, le tir de
son agresseur, ébloui, n’avait pas
été assez ajusté.
L’arête acérée du projectile
ne fit que frôler sa tempe, entaillant à peine la
peau. Cependant, le choc et la surprise lui firent perdre
l’équilibre, et il bascula en arrière.
Il réussit de justesse à s’agripper
à la gouttière, tandis que la pierre,
accompagnée de la lampe qu’il avait
lâchée pour se retenir, rebondissait puis
s’évanouissait dans la nuit.
« Aleeerrrte !
— Les harpiiiiiiies ! se mit à hurler
Maée. Les harpiiiiiiies ! »
Sur les autres toits, les trois guetteurs entendirent le vacarme et
aussitôt sifflèrent l’alarme.
Les harpies comprirent que l’effet de surprise
était éventé. Alors qu’elles
s’étaient dissimulées
jusque-là en volant au ras du sol, d’une poche
d’ombre à l’autre, elles bondirent
soudain au-dessus des hangars, vision de cauchemar dans la
lumière empourprée de la nuit.
SELECTIONS
et PRIX :
SOUS UN CIEL DE
HARPIES dans les médias :
"Si le happy end n’est pas
vraiment
crédible, ce roman est surtout une intéressante
(mais non
pesante) réflexion sur un « meilleur des mondes
»
terrible et plaît aussi par la peinture du
caractère du
héros : courageux, capable de réflechir et
d’avancer en cohérence avec ses convictions."
(Marie-Ange Pompignoli)
" Un excellent texte sur la
facilité plus que
commune à « suivre les ordres » sans
trop se poser
les questions, à oublier plus ou moins consciemment sa
responsabilité morale pour rester bien au chaud dans la
masse.
Tout manichéisme est ici évité et
l’on se
prend à se sentir vulnérable aux
mécanismes qui
entraînent le héros vers la voie du bourreau. La
littérature de science-fiction n’est jamais
meilleure que
lorsqu’elle nous invite, par effets de miroirs, à
demeurer
vigilants. "
(Guillaume Boutreux, librairie M’Lire à Laval)
"Très bien
écrit, Sous
le ciel des harpies
nous transporte dans un monde déroutant et d'une grande
violence. (…) L'univers créé par
Frédérique Lorient fait froid dans le dos et
incite
à la réflexion sur l'esclavage, la
liberté et
l'opportunisme. Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir. "
(Marion Legrand – critique intégrale sur :
livrjeun.fr)
"Quand un véritable auteur
naît, il
serait dommage de rater le spectacle. Frédérique
Lorient
avait déjà frappé très fort
avec Danseurs de
lumière
et la finesse de son récit. Dans ce nouveau roman, elle
exploite
encore une fois son fabuleux talent de conteuse, le mettant au service
de réflexions cruciales. (…) Vous trouverez tout
ce que
vous voulez dans ce récit. L’amour,
l’émotion, l’action, la
cruauté, les doutes ,
du dépaysement… De la science-fiction, quoi !
Au risque de se répéter : si vous souhaitez
initier en
douceur vos cousins, petits frères/sœurs, copains
et
autres, d’ailleurs, la collection « Autres Mondes
»
des éditions Mango est un passage impeccable. Et ce roman en
particulier."
(Michael Espinosa)
" La mise en scène
des personnages qui
ne sont ni blancs ni noirs et qui n’ont pas
l’étoffe
des super-héros, rend la lecture de ce livre
agréable.
Dans cette même veine, il est à noter la relation
amoureuse, aveugle, du héros pour Maée qui ne
l’aime que par intérêt, allant jusqu
‘à
dénoncer son plan d’évasion
à ses chefs.
Généralement, dans ce genre de situation, le
héros
est affublé d’une compagne possédant
d’énormes qualités. Ce n’est
pas le cas ici.
Nous avons affaire là à un anti-héros
maladroit,
qui se trompe et qui se cherche, d’une grande
fragilité et
donc très humain."
(Michel Mouillet)
" Avec Frédérique
Lorient, la collection
Autres Mondes déjà
plébiscitée pour la
qualité de ses textes, s’adjoint un auteur de
talent. Un
auteur qui sait raconter des histoires sur des sujets forts comme ici
avec ce camp et ses “kapos” qui nous
ramèneront
à un passé douloureux de notre histoire
récente.
(…) Les dialogues sont si vrais que l’on se prend
à
les entendre, là, autour de soi, au détour
d’une
page. Un réalisme et une maîtrise qui permette
d’aborder alors les thèmes de fond comme la
lâcheté. (…) Restons humbles et pesons
les
arguments avancés par Frédérique
Lorient au fil
des pages, mesurons la détresse de chacun de ses personnages
et
mettons-nous à leur place : que ferions-nous vraiment ? Vous
trouverez peut-être quelques éléments
de
réponse derrière chaque mot de ce formidable Sous un Ciel de Harpies
"
(Michael Espinosa – critique intégrale sur : yozone.fr)
" Dans ce roman rythmé, aux
multiples
rebondissements, l'auteure dénonce des pratiques
malheureusement
toujours d'actualité dans certains pays pauvres :
l'exploitation
abusive des enfants. (…) Ce roman ouvre
d'intéressantes
pistes de réflexion, même si certains
thèmes
abordés peuvent être source de
polémique, tel celui
de l'euthanasie brièvement évoqué. "
(CHD – critique intégrale sur : choisirunlivre.com )
" Dans cet ouvrage, la
responsabilité morale y
est abordée par l’action de façon
judicieuse, et
reflète bien la complexité qu’implique
le choix.
Mais comme le dit et le répète par deux fois
Kaël,
« On a toujours le choix » : le choix de faire le
bien pour
soi, pour la société, le choix de servir
égoïstement ses propres
intérêts ou penser aux
autres, librement, humainement "
" Elle nous avait
épatés dans Danseurs
de lumière (mais où Denis Guiot
va-t-il chercher toues ces nana ?), elle persiste et signe avec Sous un ciel de harpies.
(…) Comme souvent chez Autres Mondes, c’est
l’émotion qui prime. Ici, elle vous prend
à la
gorge et ne vous lâche plus "
(Amin Kosha)
"Sous couvert de SF, F. Lorient aborde le
sujet de l’esclavage tel qu’il existe
aujourd’hui, qui transforme en enfer la vie de milliers de
personnes. (…) Enfin, on découvre avec
curiosité la planète Zol qu’imagine
l’auteure et qu’elle dote d’une flore et
surtout d’une faune étonnantes, faisant preuve
encore une fois d’une réelle capacité
à créer des univers."
(Catherine Gentile - Critique intégrale sur Sitartmag)
"Je me suis laissée
littéralement happer par Sous un ciel de harpies, impossible
de lâcher le livre comme à chaque roman de la
collection « Autres Mondes » dont
j’apprécie globalement tous les titres et qui
m’ont fait découvrir avec une réelle
passion la science-fiction et l’anticipation."
(Critique intégrale sur Lirado)
" Une fois encore
Frédérique Lorient met en scène avec
subtilité et poésie les rapports humains entre
les individus et les groupes, la faiblesse de certains
(justifiée dans la bouche de Maée par la peur) et
le courage d’autres qui refusent de fermer les yeux, de
renoncer à la “vieille morale”.
(…) Ce récit ponctué de
références mythologiques (de l’emprunt
des harpies à la ruse finale, clin d’œil
à Homère) révèle comme Danseurs de lumière
une approche très humaine qui
donne au livre une grande charge émotive qui renforce la
dénonciation de l’appât du gain, de
l’égoïsme aveugle sous de mauvais
prétextes."
(Nathalie Ruas)
"Je le dis tout net : j'ai
dévoré d'une traite Sous un ciel de harpies."
(Lucie Chenue - Critique intégrale sur Noosfere)
"
Pas de
doute, Sous un ciel de harpies est
à
même de susciter l’intérêt du
jeune public, qui dévorera rapidement ce roman
assez court – peut-être trop
court…"
(Franck
Boussard - critique intégrale sur : http://www.lelitteraire.com/)
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dernière mise à jour le :18/02/08