© Denis Guiot
 

 Catherine Pénard-Guiot 

 

Née en 1963 en région parisienne,

Catherine s’est orientée vers l’enseignement technique par goût, bien sûr, mais aussi pour montrer qu’aucune profession n’était interdite aux femmes. Elle entre au lycée Technologique Régional Dorian en 1979 (Paris, 11ème) qui venait tout juste de s’ouvrir à la mixité (une dizaine de filles sur 800 garçons environ) . C’est pendant l’année du bac (1983) qu’elle tombe sous le charme de son professeur de construction mécanique. Si, si ! Ce qui renforcera sa vocation de devenir enseignante de productique. Après avoir obtenu son CAPET, elle obtiendra d'être mutée dans son cher lycée Dorian. Travailler au quotidien avec la personne que l’on aime : le rêve.

Elle était une excellente professeur, aimée et respectée de tous, élèves comme enseignants, ainsi qu'en témoigne Stéphanie, une de ses anciennes élèves : « Elle était d’une simplicité et d’une générosité déconcertante au milieu de tous ces « fauves »… Je crois que c’est l‘image que j’en garde… l’image d’une femme naturelle et extraordinaire qui avait su faire sa place dans ce milieu autant masculin qu’est la mécanique », ou encore Alexandre qui parle des « mille façons qu’elle avait de nous pousser à tirer le meilleur de nous-même alors que nous aurions poussé un monastère de prêtres Zen au désespoir collectif ». Hélas, elle aura quitté le lycée avant moi. 

Denis

Catherine est partie vers d'Autres Mondes

Après près de trois ans de lutte admirable contre le crabe, Catherine Pénard-Guiot s’est éteinte le 27 juin 2006, à l’âge de 43 ans.
Elle était la webmastrice du site Autres Mondes, site qu’elle avait créé lors du lancement de la collection en octobre 2000 et qu’elle dirigeait avec une remarquable efficacité.
Elle était aussi, sous son apparence discrète, l’âme de la collection « Autres Mondes ». 
Elle était l’amour personnifié, généreuse, courageuse, passionnée et simple. Elle était mon épouse, mieux, ma complice : « Mais l’amour ne disparaît jamais. Je suis moi, tu es toi ; ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours ». 


Denis Guiot.


Même les étoiles aussi meurent…

Tu ne voulais pas partir 
Et tu ne cessais de dire 
Qu’il te restait tant d’amour à distribuer 
C’est fou pourtant tout ce que tu as déjà donné ! 
Mais pour toi ce n’était encore pas assez 
Si tu n’étais pas dans le don, tu te sentais perdue 
Alors ta main vers l’autre était toujours tendue 
Tes yeux pétillants et la chaleur de tes sourires
Ta générosité et l’éclat pur de tes rires 
Tu étais lumineuse comme un jour d’été 
Pour nous tous tu étais semblable à une fée 
Et jamais nous ne pourrons t’oublier 
Car même si les étoiles aussi meurent 
A jamais tu resteras dans nos cœurs 

A Cat, ma sœur de cœur 
17/04/63 – 27/06/06 

Nathalie Le Gendre, le 29 juin 2006


© Cédric Ponge