Jean-Pierre Andrevon a tout écrit : de la science-fiction
essentiellement, mais aussi du fantastique, du polar, de la littérature
générale et même des paroles de chansons. Et pour
tous les publics, qui plus est, de 7 à 77 ans. Il est aussi
chroniqueur, co-auteur d'un dictionnaire (Le Monde de la Science-Fiction,
éditions M.A., 1987), peintre et chanteur ! Et tout cela, sans
quitter l'Isère (ou presque), ce département qui l'a
vu naître en 1937.
Ecologiste de la première heure, Jean-Pierre Andrevon est convaincu
qu'il n'y a pas de texte " innocent " et que les convictions d'un
auteur font partie du texte, " dès l'instant où l'acte
d'écrire en est à sa première majuscule ". D'ailleurs,
ironie du destin, la première nouvelle de l'auteur est parue
dans le numéro de Fiction daté de
mai
68 !
Remarquable nouvelliste (il est au sommaire des Visages
de l'humain et de Demain
la Terre), l'auteur a aussi signé plusieurs romans
mémorables : Gandahar (Folio, 1969, adapté au
cinéma par René Laloux avec des dessins de Caza), Le
Désert du monde (Denoël, 1977), La Fée et
le géomètre (1981), Le Travail du furet à
l'intérieur du poulailler (1983), Sukran (Denoël,
1989), etc.
Régulièrement, Jean-Pierre Andrevon revient à
ses premières amours, explorant avec gourmandise le monde merveilleux
de Gandahar, que ce soit dans le cadre de romans pour adultes (Cap
sur Gandahar, Denoël, 1999) ou pour la jeunesse (Gandahar
et l'oiseau-monde, 1997, Les Portes de Gandahar, 1999,
en Vertige SF). Après Les
Rebelles de Gandahar qui voit le chevalier-servant Sylvin
Lanvère prêt à trahir la reine Ambisextra et sa douce compagne Airelle
pour une mystérieuse envoyée de la Terre, Jean-Pierre Andrevon nous
emmène aux origines du cycle avec son sixième opus, L'Exilé
de Gandahar, certainement le roman le plus beau et le plus
poignant de cette série de science-fantasy unique dans la science-fiction
française.
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