La Terre,
sans air, s'enterre :
Pourquoi se taire ?
Moi
qui suis née il y a 4,5 milliards d'années, moi qui
vous ai donné la vie, moi qui vous ai offert la liberté
de vivre sur mon sol, c'est ainsi que vous me remerciez ? Aujourd'hui
je suis au bord de l'asphyxie, gravement atteinte d'asthme, à
la limite du cancer de la peau, victime en permanence de vos poisons.
Et pourtant, vous êtes les seuls médecins capables de
me quérir. S'il n'est pas déjà trop tard...
Réagissez!
L'électrochoc, c'est vous
"Demain ne meurt jamais"
Pas si sûr
Vous
venez de récupérer vos photos de vacances : montagnes,
marmottes et ... pylônes et fils électriques. Quel beau
souvenir ! La pollution visuelle gâche les paysages, alors qu'on
pourrait facilement enfouir toutes les lignes haute tension.
Vous
venez d'acheter la maison de vos rêves. Deux mois plus tard,
un splendide aéroport installe ses dix pistes et ses cent Boeing
vrombissant sous vos fenêtres. Adieu barbecue campagnard, sieste
du dimanche... Même les vaches en ont le lait qui tourne! Une
seule alternative : déménager ou vivre toute la journée
avec des boules quies.
Un
peu plus loin, des cormorans immaculés risquent d'être
englués dans du pétrole charrié par une énième
marée noire. Les bateaux-poubelles, sous pavillon de complaisance,
prennent la mer en otage, pourtant conscients des risques d'avarie.
Il faudrait accentuer la surveillance et ainsi réprimander
lourdement ces marchands de pollution.
Mais
venons-en maintenant à des détails plus bassement matériels.
Savez-vous où sont stockées nos ordures ? Certainement
plus près de chez vous que vous ne le pensez. Dans quelques
années, vous aurez peut-être le privilège de vous
réveiller avec un mont d'ordures devant vos fenêtres.
Car si la Terre est une poubelle, vous qui l'habitez, risquez d'en
devenir les ordures.
L'avertissement
que nous lance Christophe Lambert, dans sa nouvelle "La compagnie
de 1'air", n'est pas à prendre à la légère.
Si nous restons les bras croisés, les dégâts causés
par la pollution deviendront irréversibles. Dans le monde virtuel
qu'il crée, on ne respire plus qu'artificiellement. On se retrouve
alors dépendant des industries qui produisent les cartouches
d'oxygène. Une preuve de plus que l'argent n'a pas d'odeur...
Ne serait-il pas plus adulte de préférer les énergies
propres ? y compris pour maîtriser le processus de réchauffement
de la planète.
Donc,
si vous êtes plutôt du genre à jeter vos canettes
dans la nature, à sortir la voiture pour acheter la baguette,
à laisser couler l'eau du robinet pendant que vous vous éternisez
au téléphone, en vous disant : " Oh... pour une
fois!... ", il ne faudra pas vous étonner le jour ou vous
serez la tête dans le smog et les pieds dans l'eau.
Fini
la politique de l'autruche ! Ne vous croyez pas intouchables, la pollution
ne choisira pas ses victimes.
La
prise de conscience sera la première étape du respect
de l'environnement.
Aujourd'hui
nous polluons, demain nous paierons.
La classe de 3ème (professeur : Mlle Mohr Cécile)
du collège Curie (62800 Liévin)