Pour quelques clics de plus: " Je m'appelle Wendy et j'ai quatorze ans. J'habite Harmony -
la cité " idéale ". Vous connaissez ? Cap sur le Pays de Nulle Part
pour retrouver Clochette, le Capitaine Crochet, les Enfants perdus et
même le crocodile ! Sa combinaison émet un sifflement
sourd. GRAND PRIX DE L'IMAGINAIRE 2004
- Palmarès 2003 sur le site du GPI Sélection Livres au Trésor 2003 nooSFere Page lidéaliste ActuSF Lanfeust Mag critique-lirejeunesse Le Monde Maniak www.lefantastique.net La Revue des Livres pour enfants SFMag LivrJeun Anti-utopie - Cyber - Exploitation des enfants - Fantasy - Immortalité
- Littérature - Manipulations génétiques - Peter Pan - Pirates - Rêve/Réalité N ° 20 - Sortie : avril 2003 - Age : tout lecteur - Couverture illustrée
par Munch - Format : 13*20 cm - 9 € - 240 pages - Collection Autres
Mondes (Mango) - ISBN : 2-7404-1573-7
CYBERPAN
Fabrice COLIN
Le résumé
C'est une ville entourée d'un mur, où rien ne se passe
jamais.
Sauf qu'aujourd'hui, l'impossible s'est produit : venu de l'autre côté
du mur, un garçon volant m'a kidnappée.
Il est beau, il est fou, et je ne connais que son nom : Peter.
Sur l'île où il m'a emmenée, Peter prétend
qu'il y a des pirates commandés par un certain capitaine Crochet.
Il parle d'Enfants Perdus, de sirènes et d'Indiens. Mais ces
choses là, ça n'existe que dans les rêves, vous
ne croyez pas ? Ou à la rigueur, dans les histoires du RealWeb.
Vous ne croyez pas ? "
L'extrait
Nos pieds quittent le sol, nous nous
envolons. L'espace d'un instant, je ferme les yeux, persuadée que
nous allons nous écraser. Mais cela n'arrive pas.
Comme par magie, nous glissons au-dessus
du jardin, passons la barrière, survolons la plage à cinq mètres de
hauteur. Betty et les autres se mettent à hurler, agitent les bras,
se lancent à notre poursuite. Évidemment, ils ne peuvent rien faire.
Peter me tient serrée contre lui, sous
lui. S'il me lâche, je tombe.
Le vent me coupe le souffle. Nous passons
la plage et les premières vagues, éclairées par les projecteurs d'agrément,
puis nous survolons la mer pour de bon, l'océan noir dont je ne distingue
pas grand-chose, seulement la houle, l'étendue sombre et infinie.
Au-dessus de moi, j'entends Peabody
s'agiter dans la combinaison de Peter. Elle doit être terrorisée.
Je la comprends.
Nous prenons de la hauteur. Dans le
ciel nuageux, des poignées d'étoiles clignotent. Au bout d'une dizaine
de minutes, Peter s'arrête, décrit une large arabesque et monte en
flèche vers le ciel pour mieux me montrer la côte.
- Regarde !
Harmony n'est plus qu'un point lumineux
perdu à l'horizon. Peter ne me tient que d'une main. De l'autre, il
extirpe le sachet de StarDust de sa poche et disperse son contenu
au-dessus de nos têtes. Emportée par le vent, la poudre bleutée scintille,
puis s'évanouit dans la pénombre. J'en ai reçu sur la figure, un peu.
Machinalement, je lèche mes lèvres.
- AAAIAIAIAAH ! exulte Peter.
Je hurle à mon tour :
- Arrête ! Mais arrête !
Un peu surpris, il me reprend dans
ses bras et se laisse doucement descendre vers la mer, au point que
nos pieds touchent presque les vagues. Je me mords les lèvres.
Je ne sais plus si je dois rire ou
pleurer.
Très vite, nous repartons, reprenons
de la hauteur. Nous survolons l'océan, et je m'abandonne entre les
bras du garçon fou, entre les bras du dieu des airs et des vents ;
nous montons, nous ondulons au-dessus de la mer, et doucement je ferme
les yeux.
De temps à autre, je les rouvre : nous
rasons la crête des vagues.
- Il faut toucher l'aileron des requins
! hurle Peter.
Mais il n'y a plus de requin dans l'océan.
Plus de requin depuis longtemps.
À moins que…
SELECTIONS et PRIX :
CYBERPAN dans les médias :
" Bien des thèmes se croisent et s'entremêlent dans ce beau
roman, à la fois émouvant et insolite : une réflexion sur les lieux
de vie que l'on se crée où, finalement, l'on ne peut exister vraiment.
La cité d'Harmony et le Pays de Nulle Part se seraient-ils pas deux
facettes d'une même virtualité ? Colin y aborde aussi la place de l'être
humain, mis en danger par les manipulations de toutes sortes auxquelles
se livrent de pseudo scientifiques. Enfin, le roman est dominé par le
personnages très fort de Wendy, cette gosse de riches qui pressent tout
d'abord confusément que ce qu'on lui propose comme vie n'est pas celle
qu'elle veut se choisir et qui, parfois douloureusement, fait l'expérience
de l'amour et de la naissance du sentiment maternel. Fabrice Colin nous
offre ici un beau livre qui nous accompagne longtemps. "
(Catherine Gentile - critique intégrale sur nooSFere)
Critique reprise sur le site sitartmag dans le cadre du dossier Peter Pan)
" Avec une imagination débridée, F. Colin nous entraîne
dans un monde de science-fiction où le réel, l'imaginaire
et le virtuel se mêlent (…) Ce livre tient le lecteur en
haleine jusqu'à la dernière ligne "
(Jean Capdeville)
" Voici un roman magique, qui reprend avec énormément
de talent l'univers du célèbre Peter Pan. Cet hommage
futuriste à James Barrie est imprégné de fantasy,
un genre auquel Fabrice Colin, auteur de Les Enfants de la lune
ou de Projet oXatan est habitué. "
(Franck Boussard - critique intégrale sur : lidéaliste)
" Une nouvelle preuve de son talent d'écrivain. "
(Laure Ricotte - critique intégrale sur actusf
)
" Fabrice Colin revisite le mythe de Peter Pan à la mode
SF, et l'ensemble fonctionne très bien. La morne réalité
confrontée au besoin d'évasion et d'imaginaire, l'aventure
teintée de nostalgie, une pointe d'amertume et la difficile mutation
de l'enfance, tout est traité en finesse (…) Saluons au
passage les efforts d'un éditeur qui cherche, avec ce genre de
titre, à faire de la littérature jeunesse de grande qualité
"
(A. L. Dometoff - Lanfeust Mag)
" A l'heure du Real Web, l'auteur de CyberPan
propose à ses lecteurs une relecture futuriste du célèbre
mythe de Peter Pan (…) Il est à noter que le caractère
de l'héroïne est très positif. Cette adolescente
sait ce qu'elle veut et où elle veut aller, elle ne renoncera
à aucun pris à son idéal. En cela ,elle donne un
bon exemple de ténacité au lecteur. "
(CHD - critique intégrale sur critique-lirejeunesse.com
)
" Fabrice Colin a signé là une fable grave qui n'est
pas exempte de nostalgie, mais qui donne au vieux classique de la littérature
enfantine une nouvellle charge émotionnelle "
(Jacques Baudou)
" L'auteur décrit un monde futuriste inquiétant dans
lequel la jeune héroïne tente de survivre. Une histoire
triste mais tellement passionnante
" L'écriture de Colin nous transporte de la folie au réalisme avec maestria,
nous faisant à la fois vivre une aventure palpitante mais aussi nous
mettant en garde contre les ignominies dont sont capables les hommes
(…) Hymne à l'enfance et leçon de vie éprouvante, ce livre de Colin
est une aventure littéraire passionnante qui s'adresse à tous. A lire
sans faute
(Michaël Espinosa. Critique intégrale sur www.lefantastique.net
)
" Une lecture agréable qui allie le plaisir du connu à
celui de l'inconnu "
(J.T.)
" Ce texte est un hymne à l'enfance mais aussi une rude
leçon de vie. Colin est conscient de la difficulté de
devenir un adulte (pour lui aussi sûrement !) et l'expose dans
un texte d'aventures qui ravira petits… et grands "
(Michaël Espinosa)
" Cette réécriture du roman de James M. Barrie est intéressante à deux
niveaux : tout d'abord, pour le plaisir de retrouver les personnages
qui ont baigné notre enfance ; ensuite parce qu'elle montre à quel point
la fragilité des êtres peut être utilisée et la réalité maquillée. Ce
CyberPan est attachant car il est investi d'une mission, conditionné
par un jeu vidéo pour tuer le capitaine Crochet et bien sûr amoureux
de Wendy ; mais c'est l'inquiétude de Wendy et son désir de sauver les
enfants coûte que coûte qui donnent de la force au récit. Ce très bon
roman traite aussi de l'influence voire du danger des jeux vidéo. A
lire pour découvrir ou redécouvrir Clochette, Monsieur Mouche... "
(Roselyne Malavieille - critique intégrale sur : livrjeun)
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Caractéristiques
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