Jeune français surdoué de 14 ans,
Jason vient de gagner un séjour d'un an à New
York. Inscrit dans l'un des collèges les plus
huppés de la ville, il se lie d'amitié avec Cool
Adamson, rejeton d'un producteur de rap milliardaire, et Tim Forrest
Junior, fils du président des Etats Unis en personne ! Pour
empêcher la fin du monde, et pour sauver sa petite amie,
Jason Palomino ne dispose que très peu de temps. Mais quand
on est armé d'un QI de 150 et d'un humour à toute
épreuve, rien n'est vraiment impossible. Je
me suis réveillé en sursaut. Un choc terrible
venait de se produire, et ce n'était pas dans mon
rêve. J'ai bondi au pied de mon lit. L'un des murs de ma
cellule, hérissé de barres de fer, avait tout
simplement été soufflé. Un nuage de
poussière s'élevait des décombres. Des
militaires couraient partout sans me prêter attention. Sélectionné pour le Prix Ados Rennes Ille-et-Vilaine 2005-2006 (site
du prix des Ados de Rennes) Sélectionné pour le Prix Enlivrez-vous en mai 2006
(Thionville-Hayange) Sélectionné pour le 2ème Prix
Littéraire Jeunesse Aficion'Ados
(Mont-de-Marsan) SELECTION JE
BOUQUINE " LE GUIDE DES MEILLEURS LIVRES POUR LES 10-15 ANS " Lanfeust Mag Mauvaisgenres.com Lefantastique.net SFmag.net interCDI 24 Heures Lolie Duel Masters L'Ecran
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Ricochet-jeunesse LivrJeun Galaxies Lecture Jeune Toutalire La Revue des
Livres pour Enfants Lire pour
partir Extraterrestres - Humour - Invasion - Politique N° 28 - Sortie : novembre 2004 - Age : tout
lecteur, à partir de 12 ans - couverture
illustrée par Manchu
- Format 13*20 cm -264 pages - 9 euros - Collection Autres Mondes
(Mango) - ISBN : 2 7404 1857 4
LE MENSONGE DU SIECLE
Fabrice COLIN
Le
résumé
Un jour, par accident, les trois lascars découvrent que la
CIA a l'intention de simuler une invasion de soucoupes volantes dans le
désert du Nevada. Accompagnée de Sweet, la
sœur de Cool dont Jason est amoureux, ils décident
de se rendre sur place. Tout se passe pour le mieux jusqu'au moment
où de vrais vaisseaux extraterrestres apparaissent et
enlèvent Tim et Sweet. La fausse invasion ne serait-elle pas
si fausse que ça ?.
L'extrait
Je me suis
avancé. J'avais l'impression de rêver encore, mais
les murs pulvérisés, les portes
arrachées, le cratère fumant vers lequel je
m'avançais en chancelant, tout cela était on ne
peut plus réel.
J'ai levé
les yeux. Il y avait un trou d'environ vingt mètres au
plafond. Au-dessus du trou, on ne voyait pas le ciel : seulement une
masse métallique énorme. Une odeur d'ozone
flottait sur les gravats. Aux abords du cratère, les soldats
étaient tétanisés.
- N'approchez pas !
cria quelqu'un.
De la masse
métallique, un faisceau opalescent descendit soudain. Tout
le monde recula. Des hommes tirèrent leurs armes,
visèrent le rayon en tremblant.
Puis une forme
descendit.
Humanoïde.
Personne ne bougea.
La forme mit pied à terre et s'écarta du halo
blanchâtre qui l'avait amenée jusqu'à
nous.
Nous la distinguions maintenant parfaitement.
C'était un
être de petite taille, un mètre vingt tout au
plus, pourvu d'une tête volumineuse en forme de
pastèque. Sa peau était grise,
cendrée. Il avait six doigts à chaque main, et on
ne lui voyait pas d'organes génitaux malgré sa
complète nudité. Ses yeux étaient
énormes et dépourvus de pupille. Ils exprimaient
une sorte de calme intelligence.
L'être venu
d'ailleurs tenait un objet métallique pourvu d'un
écran minuscule. Il l'a consulté quelques
secondes, comme on regarde une carte. Les soldats ont armé
leurs fusils. La créature a promené sur eux un
regard inquisiteur.
- Qui parmi vous est
Jason Palomino ?
Il parlait un anglais
parfait, dépourvu d'accent. Les militaires et les agents de
la CIA, couverts de poussière, se sont
dévisagés avec effarement.
- C'est moi, ai-je
dit.
- Bon, a fait la
créature en se caressant le menton. Âge terrestre
: quatorze ans, huit mois, quatre jours, onze heures, seize minutes,
quarante-trois secondes, soixante-quatorze centièmes de
seconde, six cent dix-huit…
- Oui, c'est moi,
ai-je confirmé en tentant un sourire amical. La plupart des
gens trouvent que je fais un peu plus, mais c'est parce que je suis
mature.
La
créature a cligné des yeux.
- Suivez-nous.
- Quoi ?
- Suivez-nous, a
répété la créature un peu
plus fort.
- J'avais entendu,
ai-je soupiré. Ce que je voulais savoir, c'est pourquoi ?
- Suivez-nous.
L'un des types de la
CIA a plissé les yeux en maintenant la créature
en joue. Il s'est approché de moi à petits pas.
- Je crois qu'il veut
que vous le suiviez.
J'ai
haussé les épaules. J'ai montré la
soucoupe.
- Je ne monte pas
là-dedans. Carrément hors de question.
- Nous avons votre
frère, a dit la créature.
- Mon quoi ?
- Votre
frère.
- Je n'ai pas de
frère.
- Non ?
- Ben non.
La
créature est revenu à son appareil. Sa peau
était en train de rougir.
- Vous êtes
pourtant bien Jason Palomino. Quatorze ans, huit mois, quatre jours,
onze heures, dix-sept minutes, treize secondes, trente-huit
centièmes…
- Stop, l'ai-je
coupé en secouant les mains. Oui, c'est bien moi, mais je
vous répète que je n'ai pas de frère.
- Votre
frère s'appelle Emilio Alfonzo de la Destrución
de la Muerte. Nous le retenons prisonnier. Vous tenez à le
revoir ?
Il
déroulait son discours d'une voix tranquille,
étrangement dénuée
d'émotion. La situation était absurde. Emilio
Alfonzo ? Mon frère ? ? ?
- Nous le retenons, a
confirmé la créature.
Il
commençait à me fatiguer. J'ai
considéré un instant la possibilité de
tourner les talons et de rentrer tranquillement chez moi pour me taper
un bon hamburger devant une série télé
à la noix, puis je me suis souvenu que je me trouvais dans
les locaux secrets de la CIA, et que les types qui travaillaient ici ne
seraient sûrement pas d'accord avec cette partie du
programme. J'ai donc opiné.
- OK, je vous suis.
SELECTIONS et PRIX :
LE MENSONGE
DU SIECLE dans les médias :
" Rythmé, rapide et surtout très drôle (…) C’est à lire donc "
(A. L. Dometoff )
" Voilà un feu d'artifice (…). Jouissif en
diable, hautement lisible pour tout public Le mensonge du
siècle offre une bouffée
d'oxygène dans cette SF française qui sait si
souvent être nombriliste et élitiste pour rappeler
que lire est avant tout un plaisir. "
(Laurent Greusard - critique complète sur : mauvaisgenres.com)
" En tous cas, son livre est un véritable éclat
de rire, jouant des poncifs du genre SF de masse et offrant une satire
intelligente et barrée. Réflexion et plaisir dans
le même milk-shake : tasty ! "
(Michael Espinosa - critique intégrale sur : lefantastique.net )
" Fabrice Colin propose un roman à l'humour
décapant, empruntant à la fois à la
farce et au conte philosophique. Utilisant des blagues basiques, des
scènes délirantes, il assène,
cependant, un certain nombre de vérités. Usant de
l'invasion de la terre, un thème bien classique de la SF,
sous l'angle humoristique, il force le trait pour aller, sur certains
points, jusqu'à la caricature. Et c'est bien ! "
(Serge Perraud - critique intégrale sur : sfmag.net)
" A travers cette histoire d'extraterrestres servie avec de bonnes
soucoupes d'humour, l'auteur met en exergue une
société occidentale où la sottise et
la débilité sont reines. Un livre vivifiant,
extra-humain "
(Michel Mouillet)
" Utilisant toute la panoplie de l'imagerie
cinématographique (parodie d'Independance Day
et de Mars Attacks !) comme de l'imaginaire
science-fictif, le talentueux Fabrice Colin livre un roman jeunesse
humoristique de tout premier plan qui ne laisse pas le temps de
souffler. Dans ce récit palpitant, les rebondissements et
les trouvailles se succèdent à un rythme
effréné "
(Jean-François Thomas)
" Fous rires garantis (…) Tu ne quitteras pas ce roman avant
d'en connaître la fin et tu riras d'un bout à
l'autre "
" Ce roman est très drôle et se lit d'un seul
trait "
" L'auteur, qui a débuté dans la Fantasy mais
s'est depuis quelques années tourné avec
succès vers la littérature jeunesse dans
l'excellente collection dirigée par Denis Guiot, n'y va pas
avec le dos de la cuillère. Certes, son modèle
est transparent, Mars Attacks ! naturellement. Mais
les péripéties enchaînées
sont suffisamment nombreuses et les piques anti-Yankees suffisamment
acérées - sans dépasser les bornes des
limites - pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde et qu'on s'amuse
souvent. Ce qui était bien le but à atteindre par
un ouvrage qui, est-il utile de le préciser, ravira les
adultes plus encore que les jeunes. Pas de doute, avec Fabrice Colin,
la SF française a trouvé son Fredric Brown, celui
de Martiens go home !
(Jean-Pierre Andrevon)
" Fabrice Colin est un des piliers de la collection " Autres Mondes "
des éditions Mango. Son talent de conteur et son
goût pour la science-fiction ne sont plus à
prouver. Avec Le Mensonge du siècle, il
nous livre un roman à l'humour corrosif, bien
ancré dans notre début de millénaire "
(Franck Boussard - critique intégrale sur : lelitteraire.com )
" Cette satire politique particulièrement caustique de
l'Amérique de G.W. Bush a de quoi surprendre. En effet,
c'est un genre peu courant en littérature jeunesse
où les romans qui traitent de l'actualité et de
l'Histoire font preuve d'un sérieux souvent
désespérant, tandis que les livres d'humour
abordent en général des sujets moins sensibles
comme la sorcellerie ou la vie au collège. (…)
Encore une fois, Fabrice Colin nous offre un roman épatant,
dans un registre burlesque et corrosif très
différent de celui des deux précédents
ouvrages parus dans la même collection, Les Enfants
de la Lune et Projet oXatan.
Voilà décidément un auteur qui ne
cesse de surprendre et de toucher à tous les genres, avec un
égal bonheur. "
(Laureline Patoz. Critique intégrale sur : noosfere)
Une parodie, sur fond d'histoire et
d'actualité, Fabrice Colin sait traiter son sujet avec
beaucoup d'humour et de perfidie. Une intrigue rondement
menée (avec règlement de compte en prime,
notamment envers Paolo Coehlo), pour un roman captivant.
(Voir critique intégrale sur : www.ricochet-jeunes.org )
Une bonne dose de dérision à consommer sans
modération.
(Roselyne Malavieille - critique intégrale sur : livrjeun)
" Le Mensonge du siècle est un livre
totalement déjanté qui donne une vraie
bouffée d'air frais tout en ne perdant pas de vue les buts
de la collection " Autres Mondes ". Sans appuyer, Colin
évoque des sujets comme le racisme, la tolérance,
la lutte contre la débilité ambiante et fait
passer ses messages sans se prendre au sérieux. Si tous les
livres à enjeux éducatifs étaient
comme ça, on en redemanderait !"
(Irène Dunyach - Galaxies)
" Attention ! Ceci est un livre pas du tout sérieux, une
sorte de comédie burlesque apocalyptique revisitant tous les
poncifs de la SF sur un mode humoristique (…) Donnez-nous
encore de la SF loufoque, décalée, mais
totalement maîtrisée, on aime ça ! "
(Sandrine Brugot Maillard)
" Un roman de SF positivement délirant et une jolie
dénonciation du mensonge politique "
(Michaël Espinosa)
" Truffé de clin d'œils et de
références, jusqu'aux romans de Paolo Coelo, ce
livre léger et drôle qui parodie tous les
clichés de la science-fiction fait passer un excellent
moment ! "
(Stéphane Manfredo)
" Une parodie hilarante de l'actualité "
Thèmes
Caractéristiques
dernière mise à jour le : 30/09/06