Pour quelques clics de plus: Paris sous l'Occupation. Deux jours avant Noël, le jeune Adrien intercepte
un étrange message destiné à son grand-père … mort il y a plus de dix
ans : " Aux temps maudits de l'Exode, vous avez aidé les nôtres. Une
fois encore, et sur les recommandations de notre Reine, nous faisons
appel à vous … " Signé : Leydamoon du peuple Annwyn. Un roman de brume, d'aventures et de magie,
ancré dans une période dramatique de l'Histoire. 18ème GRAND PRIX DES JEUNES LECTEURS
(organisé par la PEEP
) Finaliste du Grand
Prix de l'Imaginaire 2003 Le Monde Bifrost Libération nooSFere Choisir un Livre Lanfeust Mag actuSF Science-Fiction Magazine InterCDI Galaxies L'Arche Ecrire et Editer Mauvaisgenres.com Lulu Fantasy - Légendes - Occupation - Roman d'apprentissage N° 9 - Sortie : septembre 2001 - Age : tout lecteur (dès
onze ans) - Couverture illustrée par Manchu
- Format : 13*20 cm - 59 Francs (9 €) - 240 pages - Collection
Autres Mondes (Mango Jeunesse) - ISBN : 2-7404-1255-X
LES ENFANTS DE LA LUNE
Fabrice Colin
Le résumé
Avec l'aide du baron de Martelle, de Luther le majordome noir et de
monsieur Fischer, le vieux marionnettiste juif, Adrien décide de sauver
Leydamoon et les siens, pourchassés par les Siths, d'abominables créatures
de la nuit associées aux nazis.
L'extrait
- Police ! annonça le chef
de la patrouille qui arrivait à notre rencontre. Papiers, s'il vous
plaît.
Le commissaire qui venait de nous adresser
la parole nous regardait d'un air tranquille. Il paraissait sûr de son
fait. Je notai l'insigne nazi épinglé à son manteau. Derrière lui, une
dizaine d'hommes en uniforme attendaient les ordres. Il y avait quelques
allemands dans le groupe, et je remarquai que l'un d'entre eux se tenait
un peu à l'écart.
- Tenez-vous prêt, Luther, murmura le
baron.
Je me retournai. L'autre patrouille, celle
qui nous suivait, hâtait à présent le pas. La tenaille était sur le
point de se refermer.
- Papiers, répéta le commissaire. Vous
parlez français ?
Pour toute réponse, le baron se décala
de quelques mètres sur la droite. Nous l'imitâmes aussitôt.
- Vous devez vous tromper de personnes,
commença-t-il. Nous sommes en promenade.
Le commissaire allait répondre quelque
chose mais l'homme de l'ombre, celui qui était resté en retrait, s'avança
rapidement vers nous.
- Laissez-moi faire, dit-il d'une voix
caverneuse qui m'était familière.
Bon sang de bois ! songeai-je, ce doit
être un Sith ! Et tandis qu'il avançait vers nous, tandis que nous nous
apprêtions à prendre la fuite, sa silhouette émergea de l'obscurité
et, le souffle coupé, nous pûmes voir son visage ou plutôt : son absence
de visage. Sous le chapeau rabaissé, là où aurait dû se trouver sa figure,
il n'y avait rien ! rien d'autre qu'une brume tourbillonnante et noire,
qui s'enroulait sur elle-même comme un animal affolé.
Je me retins de hurler.
SELECTIONS et PRIX :
LES ENFANTS DE LA LUNE dans les médias
:
" Fabrice Colin est un enchanteur, ses romans et ses nouvelles
provoquent un sentiment jubilatoire d'émerveillement … Faudrait-il
en faire la démonstration que Les Enfants de la Lune,
sa première incursion dans la littérature jeunesse serait
tout indiqué. Une grâce aérienne et un peu nostalgique,
une magie entêtante parcourent ce récit qui a pour cadre
l'Occupation et dont le héros, un jeune garçon élevé
par sa grand-mère, a le goût de l'aventure chevillée
au corps. (…) Fabrice Colin a conçu une trame narrative
fertile en péripéties et génératrice d'émotions
très diverses. Il a fort bien utilisé son décor
historique, sans occulter, par l'entremise du personnage de Monsieur
Fischer, le sort fait aux juifs, mais sans sombrer non plus dans le
manichéisme (un officier allemand intervient au bon moment pour
sauver nos héros !). Le narrateur conclut le roman par un "
jamais je n'ai oublié ce Noël 1942 ". Le lecteur aura
bien du mal à oublier celui que Fabrice Colin a imaginé,
comme il aura du mal à oublier ces Enfants de la Lune
qui nous laissent au cœur une tenace sensation de perte …
"
(Jacques Baudou - Critique intégrale sur Le
Monde)
" Je crois bien que la littérature pour adultes ne nous
habitue plus à tant de richesse : voilà un auteur qui
n'économise pas son talent.
Superbe, lyrique, captivant, astucieux, sans condescendance envers son
jeune lectorat (ni dans le style, ni dans l'intrigue), ce roman n'est
pas une addition mineure à l'œuvre de plus en plus passionnante
de Fabrice Colin, mais bien une nouvelle réussite (…). Les
Enfants de la Lune peut être comparé sans ridicule
aux meilleurs ouvrages anglo-saxons équivalents. Colin aime et
comprend la fantasy, il nous le prouve ici avec un réjouissant
brio. "
(André-François Ruaud)
" Fabrice Colin joue sur notre nostalgie pour son incursion plutôt
réussie dans la SF jeunesse "
(Frédérique Roussel - Critique intégrale sur Libération)
" Colin a eu le courage de situer son intrigue dans un passé
historique douloureux qui rend évidemment l'abord du thème
de l'autre peuple plus délicat. Par bonheur, le drame ne verse
jamais dans le mélodrame : l'horreur de la guerre et du racisme
- nazis contre juifs et Siths contre Annwyns - imprègne le roman
sans jamais être démonstrative ni pesante. Les sombres
heures de l'Histoire - les étoiles jaunes, le marché noir...
- ne sont pas éludées, mais l'action et le merveilleux
occupent le devant de la scène et permettent au jeune lecteur
de réfléchir par lui-même sans jamais s'ennuyer.
Bref, Colin a réussi avec astuce à trouver le subtil et
parfait équilibre entre fantasy et SF, entre gravité et
enchantement. Ce superbe roman, envoûtant de bout en bout, peut
se dévorer dès dix ans et sans limite d'âge car
il a la grâce et l'universalité des grands classiques indémodables
de la littérature enfantine. "
(Pascal Patoz - critique intégrale sur nooSFere)
" Ce roman de science-fiction, bien écrit et agréable
à lire, est un livre détendant. Il nous plonge dans un
univers à la fois réaliste : l'occupation allemande pendant
la seconde guerre mondiale et irréaliste : nous faisons connaissance
avec deux peuples légendaires. L'intrigue est saisissante et
captivante même si elle est complètement irréelle.
"
(SLB - Critique intégrale sur choisirunlivre.com
)
" Fabrice Colin prend le parti de placer son histoire dans un cadre
inhabituel pour ce type de littérature. Grand bien lui en a pris
car le décor de Paris occupé donne un relief tout à
fait particulier et original à cette histoire. Il évoque
avec justesse et sensibilité, mais sans ostentation, cette époque
grave et difficile. Son style, simple et direct, plonge directement
le lecteur dans l'action et déroule son histoire avec une fluidité
exemplaire "
(A.L. Dometoff)
" Une réussite "
(Jérôme - Critique intégrale sur http://www.actusf.com)
" A travers cette histoire, l'auteur fait ainsi passer
un certain nombre de valeurs républicaines et humanistes auxquelles
ne peuvent qu'être sensibles les adolescents de notre époque.
Mais comme souvent chez Colin, la tristesse imprègne le roman.
Les lecteurs ne devront donc pas être trop jeunes, Les Enfants
de la Lune n 'a pas l'humour qu'exigent souvent les enfants. Mais
les 14-15 ans, qui commencent à apprécier une dimension
tragique, devraient aimer ce livre "
(Lucie Chenu)
" Ce jeune auteur, déjà connu dans la fantasy française
pour adultes, aux éditions Mnemos et Bragelonne, réunit
dans ce roman toutes les recettes pour remporter les suffrages de son
nouveau public : sur fond historique d'un Paris sous le joug des nazis,
il plante son héros au beau milieu d'une aventure dangereuse
et poétique à la veille de Noël, où il lui
faut voler au secours des Annwynns, derniers représentants d'un
peuple nourri de nos légendes et de nos rêves, poursuivis
par leur pendant vicieux, les Siths (…)
Un roman d'apprentissage en ces temps de vaches maigres sous l'Occupation,
où le héros accepte et accompagne l'Exode des derniers
représentants des rêves et légendes, pour survivre
dans un monde réel des plus cruels. A lire avec plaisir dès
la 5ème. "
(Sandrine Leturcq)
" C'est avec sensibilité et gravité que Fabrice Colin
aborde ces situations [le racisme, l'intolérance, la mort], et
même avec une certaine poésie, qui font de cette fantasy
urbaine un roman sympathique "
(Claude Ecken)
" Colin est un auteur talentueux de la nouvelle génération
des écrivains de l'imaginaire : son premier roman pour les jeunes
est une réussite absolue "
(Michèle Kahn)
" Des elfes fuient des créatures alliées aux nazis
durant la Seconde Guerre mondiale, selon une parabole qui remplace avantageusement
les habituels sermons assenés par les éditeurs "
idéo-éducatifs " "
(Eric Charbonnel)
" Avec ce roman, Fabrice Colin entrait en force dans la collection
: un petit bijou de précision et d'humour poétique. Vu
par les yeux d'un enfant, certains événements occultés
(pourquoi les Siths pourchassent exactement l'autre peuple et les rituels
pour récupérer des âmes morts mais en souffrance
dans les cimetières restent un peu mystérieuses. ) n'empêchent
pas de prendre fait et cause pour cette quête éperdue.
Un officier allemand arrive pour aider le jeune homme car lui et l'aristocrate
français se rappellent avoir vu ensemble d'autres fantômes
lors de la guerre précédente (une superbe et fine allusion
à La grande illusion). Des personnages dressés au cordeau
au sein d'une intrigue enjouée, avec des éléments
surréalistes, tel un crocodile gardien de maison, qui introduit
une note fantastique, restant crédible dans le corps du récit,
tout concourt pour faire de ces enfants un grand roman de fantasy. "
(Laurent Greusard - critique intégrale sur : mauvaisgenres.com)
" Un excellent roman , dans la veine des meilleurs Adèle
Blanc-Sec de Tardi, qui se déroule dans un Paris insolite, où
l'intérêt du lecteur ne faiblit pas une seconde, tant l'intensité
de l'action est sans cesse relancée. Le jeune héros est
un personnage très attachant, qui met toute son énergie
à combattre le mal et à laisser la place au rêve
"
(Catherine Gentile)
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