Pour
quelques clics de plus: Loïk Gwilhern est condamné au bagne
pour un crime qu'il n'a pas commis. Ce bagne se situe sur une station
orbitale qui gravite autour d'une planète nouvellement
découverte Syringa. Les travaux forcés consistent
à recueillir des sortes de sangsues qui pullulent dans
l'océan. Tâche éminemment dangereuse,
car les sangsues peuvent forer un chemin dans la peau de leurs "
hôtes ". Par ailleurs, la poussière de la
planète est toxique et crée chez les bagnards une
sorte de dépendance. Avec l'aide d'une
mystérieuse extraterrestre à fourrure qui le
prend en sympathie, Loïk tente de s'évader. Mais il
va mettre ainsi en danger le peuple de Syringa. PRIX
LITTERAIRE DES LYCEES PROFESSIONELS DU HAUT-RHIN 2008 Sélectionné pour le Prix Bouqu'en stock
2007-2008 (3ème - 2nde) Sélectionné pour le Prix Lire en Seine de la Ville d'Elbeuf
2008 Sélection TULIQUOI
2007 (cabaret-lecture junior,
Châlon-sur-Saône) Sélectionné pour le Prix littéraire du Bessin en Virois,
2007 Sélectionné pour le Prix des Maisons familiales angevines, 2007 Sélectionné pour le Grand Prix de l'Imaginaire 2007 Lecture Jeune La Revue des
livres pour enfants Le
Coin des Lecteurs Lirado choisirunlivre.com NooSFere sitartmag.com ActuSF www.lefantastique.net www.lelitteraire.com http://www.sfl.com http://perso.wanadoo.fr/st-jo-fontenay.com/index.htm Bretagne-Ile
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Liberté - Planète étrangère
- Rébellion - Violence. N° 37 - Sortie : février 2006 - Age :
tout lecteur - Couverture illustrée par : Gilles et Thierry
Francescano - Format 13*20 cm - 9 euros - 216 pages - Collection Autres
Mondes (Mango) - ISBN : 2-7404-2076-5
49302
Nathalie LE GENDRE
Postface de Denis Seznec
Le
résumé
A lire et à méditer, à l'heure du
futur procès en réhabilitation de Guillaume
Seznec.
L'extrait
Petit
à petit, on s'entassait. Il faisait chaud. Je sentais
mauvais. J'avais faim et soif. Il y eut des bousculades, des coups, des
cris, mais personne n'intervenait. Quelques corps étaient
entassés dans un coin. Les gars qui, sous la panique,
avaient ôté leur masque… erreur fatale.
Ou bien ceux qui n'avaient pas économisé leur
oxygène ou… qui n'avait pas une
réserve suffisante…
- En rang ! Tous en
rang ! cria un garde.
Agitation.
Désordre. Le gamin qui s'était fait tabasser
était près de moi. Son bourreau s'approcha de
lui, le flingue à la main.
- Je t'ai
à l'œil, toi.
Le ton mauvais qu'il
prenait pour dire cette simple phrase me fit froid dans le dos. Nous
nous alignâmes en quatre rangées.
Une porte coulissa
dans un bruit mat. Un homme entra, le cheveu grisonnant, la moustache
fine sur des lèvres bombées, le regard d'acier.
Un militaire de toute évidence : à ses
épaules brillaient plusieurs barrettes. A sa suite, une
vingtaine de gardes en uniforme gris s'immobilisèrent.
Pendaient à leurs ceintures des armes neutralisantes, les
fameuses matraques à décharge
électrique capables d'avilir un homme durant plusieurs
jours.
Se tenir
à carreau et ne pas se faire remarquer, pensai-je.
Dans les yeux de ces hommes face à nous luisait une certaine
satisfaction : celle d'avoir des nouveaux à mater,
à humilier.
Le militaire aux
nombreuses barrettes leva un bras. Le silence se fit.
- Vous avez
été condamnés, rejetés de
votre planète. Je suis le gouverneur de la station/bagne XV
sur laquelle vous vous trouvez dorénavant. Elle sera votre
nouvelle patrie. La Terre vous a bannis et vous confie à ma
tutelle. Tout se passera bien pour ceux qui fileront doux. Pour les
autres… Nous avons de nombreux moyens à notre
disposition pour faire plier le plus récalcitrant.
Je suis
innocent. Qu'est-ce que je fais là ?
- Personne,
poursuivit le gouverneur, ne s'évade de ce bagne. Pour aller
où ? Errer dans l'univers infini ?
Il ricana.
- Certains ont
tenté le coup. Je trouve que c'est une façon
cocasse de se suicider !
Les surveillants
éclatèrent de rire. Cela ressemblait à
la mise en scène d'une pièce grossière
et à l'humour noir.
- Vous serez trente
par cellules.
Le gouverneur se
tourna vers un homme en uniforme bleu nuit qui venait d'arriver.
- Certainement pas un
militaire, celui-là, chuchota quelqu'un derrière
moi.
- Je vais faire
l'appel. On vous donnera le numéro de votre cellule.
Ensuite, visite médicale.
- Pourquoi une visite
médicale ? murmura le gamin à ma droite.
Je haussai
discrètement les épaules en signe d'ignorance.
- Quarante neuf mille
deux cent cinquante ! commença le nouvel arrivant.
Je sursautai. Oui,
nous sommes des numéros. Je baissai la
tête sur ma poitrine tout en déformant le tissu de
mon vêtement pour tenter de lire ma nouvelle
identité : 49302.
SELECTIONS
et PRIX :
49302 dans les
médias :
" Nathalie Le Gendre a écrit
une fois de plus
un livre fort et fidèle à l’esprit
humaniste de la
collection : un beau plaidoyer contre
l’intolérance et
l’injustice "
(Marie-Françoise Brihaye)
" Une écriture efficace et
sensible pour raconter
la longue descente aux enfers de Loïk Gwilherm dans une
station-bagne où règnent cruauté et
terreur. (…) Un roman pour dépasser
l’histoire et inciter à la réflexion
"
(C.R.)
" Une fois de plus Nathalie Legendre ne
ménage
pas ses lecteurs. Mais après tout l'Histoire n'a pas
ménagé Guillaume Seznec ! C'est un livre dur et
tendre
à la fois, débordant de colère mais
aussi de
compassion. Si la plume est belle on sent également que
l'auteur
y a mis bien plus. Ca se sent d'ailleurs quand elle en parle. Ce n'est
pas une simple histoire, c'est un cri d'indignation et d'alerte.
L'homme est capable des pires horreurs, il l'a prouvé et il
peut
à tout moment recommencer. Mais que ceux qui veulent
s'évader soient rassurés c'est aussi une superbe
aventure
même s'il serait dommage de n'y voir que ça."
(CeNedra )
" Un grand moment de lecture, un livre qui ne laisse personne
indifférent, bref, un incontournable, et pas que pour les
jeunes
!" (Missplume)
(Critiques intégrale sur Le Coin des Lecteurs)
" Nathalie Le Gendre a construit son texte
comme pour
l'affaire très connue de Guillaume Seznec. En effet
Loïk
est lui aussi emprisonné pour un meurtre qu'il n'a pas
commis et
tout au long de son roman Nathalie Le Gendre fait apparaître
très clairement le ressenti de Loïk à
chaque
instant.
Remarquable ! "
(Critique intégrale sur Lirado)
"Plaidoyer pour la justice, ce beau roman
rappelle que ni le temps, ni les nouveaux espaces n'empêchent
les hommes de commettre les mêmes erreurs. "
(BDL - critique intégrale sur : choisirunlivre.com)
" Ce roman, postfacé par Denis Seznec, à l'heure
du procès en réhabilitation de son
grand-père Guillaume Seznec, matricule 49 302, ne se lit pas
comme une simple fiction. Il est impossible d'oublier que ce drame
s'est réellement produit, que des hommes se sont
déjà comportés ainsi, et que cela peut
recommencer si nous n'y prenons garde. Mais n'allez pas croire que 49
302 est un livre démonstratif ou ennuyeux. C'est
un roman d'aventures passionnant, qui se lit d'une traite et donne
envie, tout à la fois, de se plonger dans les autres
œuvres de Nathalie Le Gendre et d'en savoir plus sur "
l'affaire Seznec ". Et pourquoi pas, de s'informer sur les conditions
de détention actuelles et de militer pour un peu plus de
justice en ce monde.
Un roman qui se dévore et qui fait
réfléchir. C'est considérable. "
(Lucie Chenu - critique intégrale sur : :nooSFere)
" Nathalie Le Gendre met toute sa fougue d'écrivain et de
personne sensible à dénoncer les conditions dans
lesquelles son héros a été
jugé, condamné puis expédié
au bagne pour y travailler jusqu'à la mort. Les
scènes dans lesquelles Loïk est soumis au mitard
dans un total isolement sont dures et l'on souffre avec le
héros. L'espoir, le salut viennent des femmes dans ce roman,
personnages véritablement positifs, qui mettent leur
incroyable énergie à sauver, à
préserver les vies plutôt qu'à les
détruire ! Un roman qui se lit d'une traite, où
l'on retient son souffle, où l'on s'accroche au
héros pour tenter d'apaiser ses souffrances et pour qu'il
sorte enfin de l'enfer. "
(Catherine Gentile - critique intégrale sur : sitartmag.com
)
" Émouvant hommage à ceux qui ont subi des
horreurs et en subissent encore, ce roman dépeint sans
complaisance aucune, sans sentimentalisme mais avec une indignation
juste, des vies brisées et incitent ces jeunes lecteurs
à préserver en leurs âme et conscience
la si fragile humanité et à ne pas laisser se
ternir "le bijou de la vie et le joyau de la liberté".
(Nathalie Ruas - critique intégrale sur : http://www.actusf.com)
" Voilà donc un nouveau roman de science-fiction humaniste,
à la fois hommage émouvant à Guillaume
Seznec, à la fois ouvrage de réflexion sur
l'humanité et ses faiblesses, sous une plume
rythmée, qui sait être fine ou brutale selon le
propos. Une belle pierre de plus à l'édifice
littéraire de Nathalie Le Gendre. "
(Michaël Espinosa - critique intégrale sur : www.lefantastique.net)
" La particularité de 49302 est qu'il se
présente sous la forme d'un journal intime,
rédigé par un bagnard du XXIIème
siècle condamné aux travaux forcés sur
une planète lointaine. Le texte est donc très
vite poignant, saisissant de réalisme, et la
qualité d'écriture indéniable.
(…) En postface figure d'ailleurs une lettre du petit-fils
de Guillaume Seznec qui remercie Nathalie Le Gendre pour son livre,
à travers lequel est dénoncé le poids
des injustices d'hier, d'aujourd 'hui et de demain, et avec un
sacré talent ! "
(Franck Boussard - Critique intégrale sur : www.lelitteraire.com
)
" Suspense, science-fiction et secrets de famille au programme ! "
" Plaidoyer pour la justice, ce beau roman rappelle que ni le temps, ni
les nouveaux espaces n'empêchent les hommes de commettre les
mêmes erreurs "
" Nathalie Le Gendre, déjà auteur de plusieurs
romans de science-fiction, sait créer des personnages
extraordinaires, des situations hors du commun, des lieux
étranges. Le parallèle entre l'aventure de
Loïk Gwilherm et celle de Guillaume Seznec donne une dimension
supplémentaire à une aventure à
laquelle on s'attache déjà pour
elle-même… Une belle histoire de science-fiction,
de celles qui nous font pencher sur notre propre
destinée… "
(G.D.)
" Eprise de vie et de liberté, Nathalie Le Gendre a
trouvé le média qui lui convient pour dire ses
colères : les romans SF pour la jeunesse. (…)
Réflexion sur le bagne, les erreurs judiciaires, la
cruauté humaine, le goût du pouvoir,
inhumanité, 49302 est tout cela à la fois. Ce
récit, bien construit par une talentueuse
romancière, ajoute un élément fort
à une collection intelligente et indispensable "
(Jean-François Thomas)
" La postface de Denis Seznec montre qu'il n'a pas
été insensible à l'histoire de son
aïeul… dans le futur. "
" Au-delà de la dimension aventureuse de Loïc
cherchant à faire reconnaître l'intelligence des
Nùa''ina, ce roman (…) est un vibrant manifeste
contre l'injustice et l'inhumanité. Nathalie Le Gendre n'a
pas hésité à inclure des
scènes très dures dans ce roman pour adolescents
afin d'appuyer son propos. Le résultat est un
récit prenant de bout en bout "
(Claude Ecken)
" Une histoire d'injustice, empreinte d'une profonde
humanité."
(Isabelle Réty - Librairie Gwalarn, Lannion - Critique
intégrale sur : http://www.initiales.org/ )
" Ce roman ne se lit donc pas comme une simple histoire de
science-fiction. Il fait écho, revendiqué,
à une histoire vraie, histoire d'injustice et de vie
brisée, qu'il ne faut surtout pas oublier. Ce roman se lit
d'une traite, tant il est fort, poignant et émouvant,
même s'il est parfois d'une violence crue et brutale.
Très bien écrit et bien rythmé, il
nous fait de plus réfléchir. A lire et
à faire lire "
(Nicole Delouche. Critique intégrale sur : livrjeun
)
Thèmes
Caractéristiques
dernière mise à jour le :29/09/07