Pour quelques clics de plus: Ligna est une petite planète encore peu colonisée, perdue
dans un coin du cosmos. Dans la profondeur de ses forêts se cache
le ginnka, une essence végétale aux pouvoirs mystérieux.
Jusqu'à présent, Maître Harvinn et ses apprentis
Jona et Rick ont exploité le ginnka avec modération, respect
et humilité. Mais d'autres colons, soucieux de rentabilité,
décident de mettre la forêt en coupe réglée
en utilisant une monstrueuse machine robotisée, le mégabull.
Ce sont d'abord les Cendreux - des êtres étranges mi-humanoïdes,
mi-végétaux - qui se révolteront, car le ginnka
est leur arbre sacré ; puis la forêt, et enfin la planète
Ligna toute entière, se dresseront contre la folie humaine. Jona et Rick parviendront-ils
à réconcilier la planète avec les colons de bonne
volonté ? SELECTION LIVRES AU TRESOR 2001
Finaliste du Grand
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- Pouvoirs N° 2 - Sortie : octobre 2000 - Age : tout lecteur (dès
onze ans) - Couverture illustrée par Manchu
- Format : 13*20 cm - 59 Francs (9 €) - 192 pages - Collection
Autres Mondes (Mango Jeunesse) - ISBN : 2-7404-1095-6
LES CENDRES DE LIGNA
Jean-Pierre HUBERT
Le résumé
L'extrait
Peu à peu, au gré
des convulsions, il se formait une plante, ou plutôt un "être"
qui avait une allure d'épouvantail désarticulé.
Une tête prenait forme, se balançant
au bout d'une tige qui ressemblait à un cou gracile. Des rameaux
naissaient sur la branche maîtresse qui se divisaient à
leur tour en ramules dont les bourgeons terminaux imitaient des mains
encore grossières. En guise de chevelure, le tout se couronnait
d'un fouillis de plantes grimpantes garni d'épines d'un rouge
vif.
Les prisonniers assistaient, fascinés, à la naissance
de ce monstre mi-humain, mi-végétal. Sool s'approcha de
la créature avec déférence et avança prudemment
la main. Bien mal lui en prit, un des serpents ligneux qui faisait partie
de cette
Méduse d'un nouveau genre, fouetta l'air et frappa rudement le
visage de la fillette.
Elle poussa un cri et fit un saut en arrière
avec une mimique de frayeur. Le chef s'interposa en émettant
un sifflement d'indignation, mais eut droit au même traitement,
en plus brutal encore. Il fut projeté au sol, et la pieuvre végétale
qui l'avait flagellé avec une force rageuse se retira en laissant
une longue balafre sanglante sur la peau de sa poitrine.
- Cet "épineux" est mauvais...
chuchota Alba, la mâchoire contractée, je n'ai jamais vu
une agressivité pareille...
SELECTIONS et PRIX :
LES CENDRES DE LIGNA dans les médias
:
"Les Cendres de Ligna est un "planète opéra" développant
une thématique écologique de façon très
intelligente et avec une grâce d'écriture peu commune,
qui bénéficie de surcroît d'une superbe couverture
de Manchu"
(Jacques Baudou)
"Audacieux, Jean-Pierre Hubert n'hésite pas à bousculer
son jeune lectorat, avec un crescendo de violence et des coups de théâtre
pas toujours tendres. Tant mieux : la littérature pour la jeunesse
n'a aucune vocation à la mièvrerie"
(André-François Ruaud - Critique intégrale disponible
sur noosfere)
"Un roman au décor envoûtant, doublé d'une réflexion
écologique d'une grande actualité"
(Frédéric Barré)
" Une fable écologique, faite pour faire réfléchir
sur la fragilité des équilibres qui se cache derrière
des croyances "
(Daniel Fondanèche)
" Bien que le récit privilégie l'action et
le rythme, Hubert a donc su éviter une leçon de morale
trop simpliste et sa conclusion relève plus de la mise en garde
réfléchie que du sentimentalisme (
). Un excellent
planet opera qui mêle intelligemment écologie et approche
de l'Autre "
(Laureline Patoz - Critique intégrale sur noosfere)
" Un roman poétique qui rappelle par bien des côtés
l'imagination de Stefan Wul."
(Stéphane Manfredo)
" Ce roman de Jean-Pierre Hubert se lit d'une traite. Si le thème n'est
pas nouveau, il est revisité avec poésie et sensibilité. Le style est
de qualité, les personnages sont attachants et fouillés, les pièges
du manichéisme sont évités et de nombreux petits détails contribuent
à donner toute son épaisseur à cet univers, à la fois idyllique et sauvage.
"
(François Manson)
" L'art du conteur se révèle dans la description de cette planète à
la sylve riche et flamboyante, et dans l'animation des divers acteurs
du drame. Ce livre se lit avec un très grand plaisir. Fort bien écrit
et documenté, c'est un plaidoyer pour l'amour et le respect de la nature,
et plus largement, pour la tolérance et le respect mutuel. Chose devenue
rarissime "
(Serge Perraud)
" Cette très belle fable écologique peut
faire l'objet de différents niveaux de lecture. C'est ce que
propose le dossier pédagogique établi par Evelyne Ebel
sur le site. "
(Marie Guelpa)
" L'avenir de la planète est en jeu
Qui, des plantes
ou des hommes, aura le dernier mot ? Tel est le sujet, rarement abordé
en littérature jeunesse, de cette fable écologique. Le
récit, simple et bien mené, ménage le suspense
jusqu'à la fin, et constitue une excellente initiation à
la science-fiction pour les préadolescents "
" Un roman captivant, basé sur une hypothèse ingénieuse
et montrée de façon intelligente. Le roman s'installe
dans cet artisanat respectueux pour nous faire découvrir une
planète étrange, bien que fondé sur des éléments
familiers. Une magistrale leçon d'écologie et d'ethnologie
en situation, au sein d'une intrigue savamment dosée, voilà
ce qu'on appelle la science fiction "
(Laurent Greusard - critique intégrale sur : mauvaisgenres.com)
" Fable moderne écologique à l'imaginaire foisonnant,
le roman de Jean-Pierre Humbert est palpitant et soulève de nombreuses
questions. "
(L'avis de la Fnac)
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